Rebond 6, Thierry Lévy

« Le boxeur »

Opposant à la privation de liberté, hostile à tout jugement, Thierry Lévy est un avocat singulier, en rupture avec le discours prévalent dans le système judiciaire. On a parlé de lui comme un « boxeur », à cause de la force de ses plaidoiries !

Quand la psychanalyse affirme et révèle l’indéfendable chez chacun, Thierry Lévy refuse radicalement la notion de « monstre » et affirme haut et fort le devoir de défendre, parfois contre lui même, tout accusé.

Nous vous invitons à écouter cette rencontre passionnante qu’il a bien voulu accorder à Cathy Barnier et Marc Strauss.

Rebond 5, Pierre Meunier

« L’homme qui sait comment faire parler un objet… »

Pierre Meunier est un sculpteur, auteur et metteur en scène d’un genre particulier… Il construit ses spectacles le plus souvent à partir d’objets inertes, de matières brutes dont il fait, par la magie de son écriture et l’originalité de sa mise en scène, les véritables partenaires des acteurs sur le plateau. Cherchant à nous faire entrer dans sa captivation pour l’étrangeté de ces présences si stimulantes pour son imaginaire, il suscite dans l’esprit du spectateur un trouble poétique, une rêverie intime.
Son parcours traverse le cirque, le cinéma et le théâtre

Dans la suite des entretiens avec des non psychanalystes sur les  » Paradoxes du désir », thème de notre prochain congrès, Cathy Barnier et Marc Strauss l’ont rencontré.

Vous pourrez voir prochainement  » La Bobine de Ruhmkorff »,- les 5 et 6 juin à L’Académie Fratellini (St Denis 93), – le 4 juillet au Festival de l’Arpenteur (Isère), – les 8 et 9 juillet au Festival de Brioux sur Boutonne (Deux-Sèvres) . Au Festival d’Avignon du 18 au 24 juillet, dans le cadre des Sujets à Vif,  » Buffet à vif  » en duo avec Raphaël Cottin.
Pour toutes informations vous pouvez accéder au site www.labellemeuniere.fr

Rebond 4, Thomas Schlesser

Après le physicien Etienne Klein sur le désir du chercheur et celui de la science, Denis Podalydès sur le paradoxe du désir du comédien, et Catherine Millet sur celui que lui a révélé son passage à l’écriture littéraire, c’est un historien de l’art, Thomas Schlesser, qu’Irène Tu Ton, Cathy Barnier et Marc Strauss ont rencontré pour poursuivre ces échanges sur « Les paradoxes du désir ».

Thomas Schlesser est également directeur de la fondation Hartung-Bergman à Antibes, auteur de plusieurs ouvrages sur la caricature et la censure, ainsi que de « Réceptions de Courbet, fantasmes réalistes et paradoxes de la démocratie ». Il nous donne ici sa version du désir du créateur, illustrant d’une façon surprenante ce que nous dit Lacan à propos de « La Chose » qui crache.

Cameraman : Jean-René Duveau, montage Jean-René Duveau et Cathy Barnier

Rebond 3, Catherine Millet

Après le physicien Etienne Klein avec qui nous avons parlé du désir du chercheur et du désir en jeu dans la science,  et  Denis Podalydès qui a évoqué pour nous les avatars de sa représentation, nous avons été reçu par Catherine Millet, écrivain et critique d’art.

Catherine Millet  est fondatrice et directrice de la revue d’art contemporain  « Art press », auteur de plusieurs ouvrages sur l’art contemporain et s’est fait connaître du grand public après la parution d’un premier livre autobiographique « La vie sexuelle de Catherine M », où elle évoque sa sexualité de femme libertine, suivi d’un autre « Jour de souffrance » qui décrit les affres de la jalousie, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes…  Passer de la prééminence du regard dans son activité de critique d’art à l’écriture littéraire en est-il un autre ?

Catherine Millet vient de publier Une enfance de rêve aux éditions Flammarion

Montage Thibault Dolhem et Cathy Barnier.